
C’est bientôt Noël avec ses traditions populaires et festives et j’ai déjà reçu mon cadeau sous la forme d’une avalanche de messages insultants et menaçants à propos de l’un des articles que j’ai écrit sur les coutumes folkloriques en Europe. En effet, vous savez déjà que, bien avant le Père Noël (inventé au Vingtième siècle par Coca Cola), c’était le grand Saint Nicolas accompagné du Père Fouettard qui rendaient visite aux enfants en cette période de l’année. Les gentils recevaient des bonbons et des jouets et les méchants étaient punis (autrefois on fouettait femmes et enfants). Beaucoup de contes et de romans témoignent de cela. Cette légende perdure dans les pays nordiques, en Finlande, en Australie et aussi en Allemagne (territoire d’outre-Rhin) ou Santa Klaus est toujours accompagné d’un vilain diable qui ne fait plus peur à personne.

Ce vilain « Krampus » est aujourd’hui représenté pour amuser les enfants sous forme de carte de vœux, jouet, décor de sapin et même biscuit dont voici une recette (en anglais) :
www.foodtastic.at/en/2014/12/04/krampusse-zum-nikolo/
Vous pouvez aussi trouver de superbes costumes du méchant diable de Noël dans les boutiques spécialisés… ou le bricoler vous-même un masque cornu !
Bien entendu ce n’est pas moi qui ai inventé le diable et tous les Saints du calendrier mais bien les croyances chrétiennes que j’ai étudiées dans le cadre de mes cours d’Histoire de l’Art et des Civilisations. Mais il faut croire que parler Culture et Traditions ancestrales vous classe aujourd’hui dans la catégorie des sorcières à brûler !

Rendez-vous donc sur ARTE pour y voir des reportages instructifs et sur NETFLIX pour les blockbusters effrayants. Ne manquez pas ce navet américain (entre autres films sur ce thème) devenu un collector : Krampus de Michael Dougherty (Universal – 2016).
L’ignorance et l’inculture vont de pair avec la bêtise. Un sinistre individu qui est tombé sur mon article « le Diable de Noël » n’y a absolument rien compris : il a vu les drôles de cartes postales anciennes qui l’illustrent comme l’incarnation du MAL au premier degré. J’ai été insultée et traitée de « p… » et menacée de me faire « en… jusqu’à la mort » entre autres amabilités similaires. Leur multiplication relève du cyberharcèlement. Bien que le proverbe dise que la bave du crapaud n’atteint pas la pure colombe, cela m’a découragée de publier sur ce blog mon travail de recherche pédagogique…
Info Ministère de l’Education : cyberharcèlement
que-faire/faire-face-au-cyberharcelement/
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PS Le terme géographique « outre-Rhin » vient de « outre », préposition signifiant « au-delà » et de « Rhin », ce fleuve qui trace la frontière franco-allemande et germano-suisse sur une grande partie de son cours. Ce qu’ignore mon insultant lecteur. On dit aussi « outre-Manche » pour désigner l’Angleterre et l’Ecosse.

Bonjour,
Je suis bien désolée pour vous. Vos articles vont me manquer.
Bonne continuation et tâcher d’oublier les vilains.
Merci d’aprécier mon travail de documentation !
Après réflexions, j’ai modifié le titre de mon blog et je continue à publier des histoires de diablotins et de sorcières :
« Honni soit qui mal y pense »