De retour d’exposition

Voici une photo de mon stand au Salon PYRAMIDARTS de la Grande Motte qui a eu lieu le week-end dernier. J’y ai accroché 12 tableaux abstraits sur le thème de la ligne calligraphiée, puisque j’avais été retenue sur ce registre. J’ai travaillé le grand format (80 x 80 cm) comme un patchwork avec les couleurs chaudes de l’Automne.

En effet, je n’ai pas pu résister à l’envie de faire exploser à nouveau les couleurs sur mes dernières toiles malgré mon projet de sobriété minimaliste :

Il y avait beaucoup d’exposants (60 environ) dans une salle mal organisée. Les stands était disposés en ligne le long de couloirs étroits avec un sens de circulation imposé par des barrières sans aucun chemin de traverse. C’est pourquoi les visiteurs déambulaient à la queue leu-leu, serrés comme des sardines en boîte et bouchonnaient autour des poteaux. Les vagues de curieux alternaient avec des moments de vide. Vraiment exaspérante, une stupide radio braillait des publicités dans les haut-parleurs, transformant ce Salon d’Art Contemporain en vulgaire foire commerciale.

Les touristes sont quand même arrivés jusque là car un énorme chantier de travaux publics se déployait devant le Palais des Congrès et les places de parkings sont rares, d’autant plus qu’il y a un grand marché au centre ville le dimanche matin. Heureusement, il y avait une grande banderolle et des affiches pour signaler l’expo. Ensuite il fallait traverser le hall encombré d’un bazar inaproprié dans le genre « fast food » et « coussin mortuaire », l’envahissante publicité des sponsors avec la photo géante du fantôme de l’Arlésienne (le folklore local ringard) précédant le couloir qui menait à la salle d’exposition. Mais ce triste couloir d’accès aurait, sans aucun doute, pu être investi de manière créative si l’on avit donné carte blanche aux artistes. Dans le hall, un artiste dessinait au sol avec un balai pour créer une animation, mais je l’ai trouvé déprimant !

Beaucoup d’artistes étaient présents, avec une grande diversité de style, du SURREALISME au POP ART en passant par la FIGURATION LIBRE, la plupart de grande qualité. Parmi les tenants de l’Art Contemporain, il y avait quelques rares irréductibles des genres traditionnels comme le Paysage, le Nu Féminin et la Nature Morte. Cependant aucun avant-gardiste, singulier ou graffitiste ne s’y est aventuré.

Mais si vous voulez la liste des exposants et leurs coordonnées, elle n’était ni sur l’expo, ni sur le site Internet de l’association des Artistes Grands Mottois, comme cela aurait du être. Le catalogue annoncé comme inclus dans le prix du stand n’a pas été réalisé, même pas en numérique. Pas plus que de la présentation de l’association organisatrice de l’évènement. Pas de plan ni de numérotation des stands pour guider les invités des artistes. Pas de livre d’or à signer à la sortie, et c’est bien dommage.