Le 25 décembre est le jour de la (re) Naissance du Dieu Soleil Invincible : Dies Natalis Solis Invicti. En effet c’est l’empereur Romain Aurélien qui instaura ce culte au 3ème siècle pour fédérer les provinces de l’Empire autour d’une croyance commune, sans renier cependant les autres Dieux. Dans l’antiquité, c’est le magnifique Apollon qui conduit le char du Soleil à travers la voûte céleste, alors que la Terre est considérée comme un disque plat. Le traineau du Père Noël n’en est que la pâle imitation, sans poésie. Bien plus tard le culte de Jésus se superposa à celui du Soleil, interdisant tous les autres divinités, déclarées diaboliques. Mais le symbolisme est bien plus compliqué que ça : à vous d’étudier la Mythologie si cela vous intéresse. Le soleil est sans aucun doute une entité fascinante et inspirante. Et tout le monde sait que le vaniteux roi Louis 14 se faisait appeler le Roi Soleil !
En réalité, cette période hivernale correspond au Solstice d’hiver qui est fété depuis la nuit des temps. Le gui et le houx des druides, les bougies, et la traditionnelle bûche en chocolat sont les attributs de la célébration païenne de YULE le 22 décembre. C’est la fête du Renouveau que j’ai déjà évoquée et qui perdure dans les pays nordiques. Le jour et la nuit s’équilibrent et le Soleil se couchera de plus en plus tard pour notre plus grand plaisir. Sur les branches nues des arbres, les bourgeons pointent leur nez.
Chaque année, je fuis cette vaste foire commerciale qui nous conditionne à dépenser une fortune pour de ridicules décorations et une surabondance de nourriture écoeurante. Et alors je peins le soleil couchant à travers les branches d’un arbre dénudé en attendant que cette stupide folie de Noël disparaisse.
Je suis certaine que l’avenir sera solaire ou ne sera pas…