J’ai commencé un journal créatif (ou Art Journal en anglais) sur un épais carnet de croquis à spirale de format A4. Les feuilles sont un peu fines, mais je penses que ce n’est pas gênant pour ce que j’ai l’intention d’en faire.
Bien décidée à suivre la philosophie Wabi Sabi (sublimer l’imperfection) j’ai d’abord essuyé mes rouleaux de peinture sur plusieurs pages. En effet pour préparer les fonds de mes tableaux, j’utilise souvent des petits rouleaux de mousse. Cela produit rapidement des surfaces colorées avec d’intéressants effets de texture.
La première étape de la réalisation d’un ART JOURNAL consiste à préparer des fonds sur le maximum de pages. Ma matière préférée est la peinture acrylique, alors je me suis amusée à barbouiller librement.
Qu’est-ce qu’un ART JOURNAL ?
Un ART JOURNAL (journal artistique ou créatif) est un journal de bord visuel. C’est une mode venue des U.S.A. A l’opposé du carnet de voyage où l’on représente la réalité de ses observations, il s’agit d’exprimer sa créativité le plus librement possible. Et contrairement au carnet de croquis où l’on dessine uniquement, c’est un espace d’expérimentation de techniques diverses (peinture, collage, empreintes, etc.) tout particulièrement dédié au Mixed Media (techniques mixtes). Ce qui n’empêche pas d’y raconter des histoires au moyen de mots ou de phrases intégrées aux images…
Les différents styles de Journal Créatif
- Art Journal = expression créative mélangeant texte et illustration
- Smash Book = album souvenir avec des photos et petits papiers (tickets, billets, cartes postales, etc.)
- Junk Journal = collection de vieux papiers et matériaux (tissus, rubans, etc.)
PS : Les termes anglais sont difficilement traduisibles et je préfère rester francophone :
– book, d’après le dictionnaire = livre, et moi je dirais : album
– journal a plus de subtilités en français : cahier, carnet, calepin, manuscrit, grimoire…
– smash = fracasser, et moi je dirais : déglingué
– junk = déchet, rebus, et moi je dirais : recyclage
de jolies traces de fond…..à suivre donc ;
bises
coc♥
Intéressant, j’ai toujours eu cette démarche de sublimer les imperfections. Lorsque je donne mes cours de filage, les filles sont obsédés à l’idée de réaliser un fil régulier. Ensuite, elles ne savent plus faire des imperfections qu’elles veulent réapprendre lors de l’initiation pour réaliser des fils fantaisies, complètement fous et débridés.
Donc je comprends et cela me plaît dans ta démarche.
Tout à fait : c’est là que réside la différence entre la fabrication industrielle et le fait-main artisanal ! C’est cette jolie irrégularité qui rend l’objet unique…