J’ai réalisé dernièrement ce petit tableau sur une toile de 30 x 60 cm. j’ai voulu limiter ma palette au noir et blanc mais je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter une touche de rouge. Mon idée de départ était de travailler sur des formes abstraites du genre organique ou minéral, dans un style minimaliste. Mais je suis restée dans la démarche de la peinture intuitive, c’est à dire spontanée et sans aucun croquis préparatoire. Et puis j’ai réalisé que c’était une sorte de projection mentale de mon état d’esprit du moment, plutôt du genre stressé ! Alors j’y ai vu une sorte de créature fantomatique que j’ai appelé le HORLA.
Le Horla est une étrange nouvelle de Guy de Maupassant parue en 1886 que j’ai lu dans mon adolescence. Cela m’a fait découvrir la littérature fantastique dont je suis devenue fanatique. Le Horla est une créature invisible qui obsède et terrifie le héros de l’histoire, mais on ne sait pas si elle existe réellement « au dehors » ou est le fruit de son imagination « au dedans » de son cerveau…
Quelque soit le sens où je place cette toile, j’y vois la même chose : un espèce de cocon, en tout cas une forme vivante en devenir… La trace rouge est une sorte d’empreinte ou de trace de main sanglante.
Mais vous, comment interprétez-vous ce tableau ? Dans quel sens est-il le mieux présenté, vertical, horizontal ?
kikou! Alors en verticale à droite, je crois me reconnaître, bon toute abstraction, d’y voir qqchose de glauque, non, je ne peux pas sur le net expliquer…c’est malaisant…
bisous et doux mois de Juillet 🙂
coc♥
En vertical on dirait presque un « bonhomme patate » …mais pourquoi glauque ? tu peux m’expliquer en message privé ce qui cause un malaise 😉