Petite Histoire de l'ART

Le Necronomicon

Le précurseur de la littérature fantastique est sans conteste l’écrivain américain H.P. LOVECRAFT (1890-1937) qui a inspiré une foule de fanatiques et en particuler des scénaristes de films d’horreur, tout autant que des illustrateurs et artistes peintres, y compris les musiciens de Black Metal. Traduit dans toutes les langues, le célèbre mythe de Cthulhu est une inépuisable source de création pour les auteurs du monde entier. Il y a plein de bandes dessinées, jeux de société et jeux de rôle mettant en scène le terrifiant monstre tentaculaire aux ailes de chauve-souris. Et bien sûr, je me suis amusée à le gribouller sur mon carnet de croquis !

Si vous voulez découvrir l’univers terrifiant de Lovecraft, je vous le conseille en livre audio, ou bien regardez l’un de ces films :

  • Color out of space avec Nicolas Cage
  • La chose (the thing) de John Carpenter
  • Underwater (dans les abysses)
  • The mist (la brume) adapté par Stefen King
  • The endless (boucle temporelle)
  • The lighthouse (le phare)
  • Evil Dead, entre autres productions cinématographiques réservées aux adultes…


Mais ce qui intéresse tout particulièrement les artistes,  c’est le NECRONOMICON, ce grimoire magique et maléfique inventé par Lovecraft. Soi-disant écrit en 730 à Damas par le poète arabe Abdul al-Hazred, ce manuscrit disparu aurait été traduit en grec, puis en latin, et bien sûr, brûlé par l’inquisition au 15ème siècle. Lovecraft n’ayant jamais décrit le contenu de l’ouvrage, toutes les hypothèses restent possibles. Ce serait une « histoire des autres mondes », « les textes sacrés des dieux obscènes », ou encore pire, « la clé pour ouvrir le portail qui amènerait à l’extinction finale de la race humaine », à ne pas confondre avec n’importe quel vulgaire livre de recettes de sorcière !

La voie restant ouverte à toutes les interprétations, de nombreux créateurs et dessinateurs ont produit leur propre version du Nécronomicon, que s’arrachent les collectionneurs. Le plus grand illustrateur du genre est le génial et sulfureux artiste suisse H.G. GIGER (1940-2014)  qui est aussi le designer de la créature de la saga culte ALIEN (1979).

La couverture du manuscrit est aussi prétexte à nombreuses maléfiques créations, avec un horrible masque  en relief…

Plus d’infos sur Wikipedia = wiki/Necronomicon

Pour conclure, sachez que le Hard Rock rend hommage à Lovecratf qui écrivit : « Certaines qualités vocales sont le propre des hommes, d’autres le propre des bêtes, et rien n’est plus terrifiant que d’entendre les unes jaillir de la gorge des autres ».

Même pas peur, et vous ?

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