Un GRIBOUILLAGE c’est un croquis que l’on réalise rapidement, sans préméditation et sans aucun soin. C’est plutôt du genre bâclé n’importe comment, sans se préoccuper de l’élégance de la forme ou de l’harmonie des couleurs. Les anglophones lui ont donné ses lettres de noblesse en l’appelant « doodle » et en faisant une technique créative. Dans le même registre, le terme griffonnage désigne plutôt un texte écrit à la va-vite, souvent illisible. Pour m’amuser j’ai gribouillé aux stylos feutres de toutes les couleurs ce drôle de portrait sur le principe « la tête à Toto » que les petits enfants aiment dessiner :
Zéro plus zéro égale la tête à … qui ?
Pour remplir son carnet de croquis il faut savoir rester simple et spontané (e) sans aller chercher Midi à quatorze heures…
Une fois encadré mon « ugly doodle » (vilain griffonnage) prend l’allure d’une œuvre d’Art Singulier !
Qu’en pensez-vous ? Mais ne me dites pas : « tu sais joliment dessiner alors pourquoi fais-tu des gribouillis moches ? ». Je répondrait que c’est un style comme un autre et de nos jours très à la mode : les gribouillis-graffitis de Jean Michel Basquiat (1960 / 1988) s’arrachent à prix d’or. Alors pourquoi ne pas se lancer dans ce genre ultra rebelle urbain ?
Parfois cela fait du bien de se lâcher sans réfléchir et les yeux (presque) fermés !!!!